07 Août

DE LA TERRE À NOTRE ASSIETTE : APPRENDRE GRÂCE À LA CLASSE EXTÉRIEURE

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*** Cet article a d’abord été publié pour nos membres dans les Inspirations de l’OIECEC de juin 2022.

Par Fatimazzahra Benchekri (avec la collaboration de Christine Charrette, école élémentaire catholique Saint-Albert)

L’école élémentaire catholique Saint-Albert est une école entrepreneuriale où les responsables éducatifs travaillent ensemble dans le but de proposer de nouveaux projets aux enfants. L’école est composée de quatre classes allant de la maternelle à la sixième année. 

Depuis que l’école est devenue une école communautaire entrepreneuriale, le jardin communautaire, déjà en place dans l’école, a pris une nouvelle dimension. Le projet a pris de l’ampleur et a permis d’engager tous les élèves de la maternelle à la sixième année. Puisque l’école se situe dans une zone particulièrement agricole, les élèves avaient en eux les germes de « la main verte ». Si pour eux, entretenir un jardin faisait déjà partie de la normalité, avoir la responsabilité d’un tel jardin était quelque chose d’inconnu. C’est dans cette perspective d’autonomisation et de mise en action des jeunes que le projet est né. 

 

Pourquoi la matrice du projet entrepreneurial?  

Les élèves ont toujours des idées et des objectifs. Cependant, pour arriver à les concrétiser, une grande capacité d’organisation est nécessaire. La matrice du projet entrepreneurial responsable, un outil développé par la Chaire de leadership en enseignement sur le développement de l’esprit d’entreprendre et de l’entrepreneuriat de l’Université Laval, a aidé l’équipe pédagogique à voir le projet de jardin dans sa globalité et à mieux l’intégrer dans le curriculum. En utilisant la matrice, l’équipe pédagogique s’est assurée que le projet n’était pas juste un passe-temps mais une réelle activité pédagogique ayant un sens et à travers laquelle les enfants apprennent des éléments concrets de la vie quotidienne. De plus, cet outil a été une manière de structurer le projet et de garder des traces écrites au bénéfice d’autres enseignants qui souhaiteraient se lancer dans un projet similaire. Alors que les feuilles de projet plus traditionnelles sont souvent très longues à remplir, la matrice permet d’étayer la démarche, les ressentis autour du projet, les avantages et désavantages… et tout cela en une seule page!  

À quel besoin répondait ce projet? 

Le besoin principal était de raccrocher les élèves à l’école. En effet, depuis la pandémie, les élèves ont perdu beaucoup de leurs repères. À travers ce projet, ils ont pris conscience que qu’école rimait avec projet, avec plaisir et avec travail d’équipe. Faire des projets concrets a mis de l’avant l’importance de maitriser des notions relativement vagues telles que le calcul mental ou la rédaction (orthographe, grammaire, syntaxe…). Les enfants ont ainsi pu voir « littéralement » le fruit de leur labeur, donnant à l’enseignement et à l’école un vrai sens.   


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