09 Déc

PROPULSER LEURS IDÉES ET MAXIMISER LEUR POTENTIEL COLLECTIF

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*** Cet article a d’abord été publié pour nos membres dans les Inspirations de l’OIECEC de mai 2021.

Par Alexane St-Amant
Directrice de l’OIECEC et des communications
Idée éducation entrepreneuriale 

Changer le monde grâce à des idées novatrices qui favorisent la santé des collectivités, c’est le défi que se sont lancées trois équipes membres du réseau OIECEC en participant à Impulsion, le parcours d’accélération de 100 degrés. La thématique de l’édition 2021 de ce parcours de développement de projet était : « ensemble, réimaginons l’offre alimentaire au menu des écoles publiques du Québec ».

Sur une période de six semaines, les équipes de l’École Notre-Dame de Lévis, du Pavillon au Millénaire et de l’École Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus ont été guidées à travers un processus créatif de résolution de problèmes (soutenues dans leur démarche, de l’idéation à l’implantation) en plus de vivre une multitude d’occasions d’apprentissages, de maillage et de développement (et de développer de nouvelles connaissances et de bonifier leurs compétences professionnelles).

Le parcours Impulsion était conjugué à l’appel de projets « Alimenter nos élèves : plus d’aliments sains, frais et locaux au menu des écoles » financé par le MAPAQ et visant non seulement à encourager l’adoption de saines habitudes alimentaires, mais également à contribuer au développement de systèmes alimentaires plus durables en favorisant l’achat local et des pratiques écoresponsables.

Un livre de recette virtuel comme fil conducteur aux nombreux projets

Marie-Claude Bernard du Pavillon au Millénaire nous partage que la motivation de son équipe était de trouver une façon de rassembler les différents volets de l’école dont l’horticulture, le jardinage, la cuisine, les langues et l’entrepreneuriat. Le parcours Impulsion a permis à l’équipe de concevoir le projet d’un livre de recettes qui mettrait en valeur les réalisations des jeunes et au sein duquel on trouverait également une tribune pour les producteurs locaux. Même si son équipe n’a finalement pas obtenu la bourse pour laquelle elle s’était engagée dans la démarche, Marie-Claude reconnait que cette expérience a permis de propulser l’idée beaucoup plus loin, notamment grâce aux activités de développement professionnel. Elle sent que son équipe est maintenant mieux outillée pour réfléchir collectivement aux projets de l’école ainsi que pour mobiliser de nouveaux partenaires (grâce à la réalisation du fameux « pitch » de vente).

Un comptoir à salade et des collations santé… à base de farine d’insectes

« Si quelqu’un m’avait dit il y a quelques mois que j’allais parler en tant qu’experte de l’agroalimentaire, je me serais dit que ce serait impossible » – Manon St-Hilaire

Lorsqu’elle a découvert le parcours d’accélération Impulsion, Manon St-Hilaire avait encore très peu d’expérience avec les projets d’agroalimentaire. Elle avait toutefois cette profonde conviction qu’il faut saisir les occasions qui se présentent afin de développer le pouvoir d’action des jeunes et tisser des liens avec la communauté. Dans le cadre de la Semaine des entrepreneurs à l’école, la classe de Manon a été jumelée avec la ferme biologique La Roquette et ça a été un coup de foudre. Suite à cette première rencontre, la ferme est devenue un mentor pour permettre aux élèves de 6e année de faire des germinations et de faire pousser des légumes pour alimenter un comptoir à salade en collaboration avec la cafétéria de l’école. Manon et ses collègues ne se sont pas arrêtés là. Elles ont intégré à leur projet un kiosque hebdomadaire pour vendre aux familles et aux citoyens les légumes de producteurs locaux ainsi que la confection de farine d’insectes pour préparer des collations santé. En sortant ainsi des sentiers battus, Manon initie ses élèves à de nouvelles habitudes alimentaires écologiques et nourrissantes. Et pour finir, les profits générés grâce à la vente des différents produits seront versés à un projet visant à renforcer l’autonomie et la sécurité alimentaire de 12 communautés autochtones du Guatemala. Pour Manon, ce n’est pas seulement l’impact social de son projet qui a été amplifié grâce au parcours impulsion mais également ses compétences pour mener à terme des projets d’agroalimentaire et pour rallier de nombreux partenaires autour de ceux-ci.

Si vous voulez en savoir plus sur ces deux membres qui brillent et sur les projets qu’elles mènent, nous vous invitons à visionner le premier panel éducatif de notre Forum sur l’entrepreneuriat agroalimentaire lors duquel Marie-Claude et Manon ont partagé leur expérience.


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