L’accompagnement est la clé de voûte au succès d’une transformation réussie de votre école. Offrant un processus rigoureux, méthodique et flexible, nous partons du principe que chaque école est unique et qu’aucune ne part de zéro. Notre équipe personnalise la démarche en fonction de chaque environnement éducatif et de ses besoins pour que votre établissement devienne une école communautaire entrepreneuriale. L’école et sa communauté forment une alliance de sens pour, qu’ensemble, elles portent fièrement leur projet éducatif.
APPRENDRE AVEC SES MAINS ET REDONNER À LA COMMUNAUTÉ
*** Cet article a d’abord été publié pour nos membres dans les Inspirations de l’OIECEC d’avril 2022.
Par Alexane Saint-Amant R. (avec la collaboration de Nicole Comeau, agente de développement communautaire à l’école Calixte F Savoie)
L’école Calixte-F.-Savoie est une école rurale située à Sainte-Anne-de-Kent au Nouveau-Brunswick qui rassemble un peu moins d’une centaine d’élèves de la maternelle à la 8e année. Il s’agit d’un milieu dynamique où les jeunes ont l’occasion de contribuer de façon concrète à l’amélioration de leur communauté.
L’équipe éducative peut compter sur la contribution inestimable d’un ancien directeur à la retraite ayant décidé de revenir dans l’école de son quartier pour y jouer un rôle particulier auprès d’élèves faisant face à des défis de motivation ou de comportement. Cet enseignant-ressource qui accompagne une douzaine de jeunes à chaque année dans le cadre du projet « Vélo seconde vie » est Gary Fontaine, un homme engagé qui se démarque par sa capacité à créer un lien de confiance avec les élèves.
Un projet communautaire qui engage et qui motive
« Vélo seconde vie » est né de l’initiative de deux jeunes garçons pour qui la perspective de travailler avec les mains apportait beaucoup de sens au fait de venir à l’école. Avec ce projet, les jeunes sont amenés à réparer des vélos usagés afin de les offrir à des personnes de la communauté, notamment par l’intermédiaire du centre de prévention de la violence de Kent. Depuis les débuts du projet en 2019, les jeunes ont ainsi pu changer la vie d’une dizaine de personnes ou de familles à chaque année. Pour Gary, l’entraide est une force et il est essentiel que les jeunes apprennent à donner puisque cela permet de développer un sentiment d’appartenance à leur communauté.
En plus de soutenir le développement d’habiletés manuelles, « Vélo seconde vie » permet d’atteindre plusieurs résultats d’apprentissage. En effet, Gary collabore étroitement avec les autres enseignants de l’école afin de relier les apprentissages expérientiels à ceux de la salle de classe, comme le français, l’anglais et les mathématiques.
Parmi les partenaires qui collaborent au succès de cette initiative, il y a le centre communautaire de Sainte-Anne-de-Kent qui offre le local où les jeunes effectuent l’évaluation, la réparation et le recyclage des vélos. Quelques spécialistes de la construction et réparation de vélos sont également venus expliquer leur métier ou ont proposé des rabais sur l’équipement tandis que la GRC a fait don de plusieurs vélos usagés à l’école.
Un climat d’apprentissage positif qui favorise l’apprentissage autonome
Avec « Vélo seconde vie », Gary ne cherche pas à enseigner la mécanique ou à montrer aux jeunes comment faire la réparation des vélos. Il vise plutôt à offrir un espace d’exploration et de manipulation à travers lequel les jeunes sont encouragés à essayer, à faire des erreurs puis à échanger pour trouver des solutions ensemble. L’atelier de réparation de vélo devient ainsi un lieu d’apprentissage autonome où les jeunes s’entraident et se prennent en main.
Avec Vélo seconde vie, Gary ne cherche pas à enseigner la mécanique ou à montrer aux jeunes comment faire la réparation des vélos. Il vise plutôt à offrir un espace d’exploration et de manipulation à travers lequel les jeunes sont encouragés à essayer, à faire des erreurs puis à échanger pour trouver des solutions ensemble.
Pour plusieurs des jeunes engagés dans le projet, les apprentissages académiques sont ponctués de défis alors que les périodes de travail à l’atelier de vélo leur permettent de briller. Cela leur donne énormément de confiance et apporte une valeur ajoutée à leur expérience éducative globale.
Quant à sa propre expérience d’éducateur, Gary considère qu’il apprend lui aussi aux côtés des jeunes : « Ça semble porter fruit. Les jeunes apprennent et moi aussi j’apprends des choses. Je dis toujours aux enfants que comme eux, je suis un apprenant. Mon rôle c’est d’accompagner les jeunes ».
Nous vous invitons à découvrir cette vidéo de la chaîne TFO qui met en valeur le projet « Vélo seconde vie » de l’école Calixte-F.-Savoie.
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