03 Juin

Une ÉCOLE pour révolutionner les écoles

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Autonomisante, Responsabilisante, Transformante…

À Québec, dès 2001, une école fut peu à peu sur toutes les lèvres, dans les médias et devint même, à plusieurs occasions, le sujet de discussion de politiciens, d’intellectuels et de citoyens conscients préoccupés depuis fort longtemps par l’émergence d’une école nouvelle. Cette école viserait enfin viscéralement à réponde aux besoins réels des enfants du primaire dès la maternelle, des jeunes du secondaire à chacun des niveaux et de tous ceux et celles – jeune et adultes de tous les âges – qui fréquentent nos établissements d’enseignements  avec courage.

L’école en question serait autonomisante, responsabilisante et transformante (A.R.T.). Elle permettrait ainsi d’apprendre à s’entreprendre, à entreprendre et à créer l’innovation de façon consciente, responsable et autonome. Elle rivaliserait d’audace en favorisant pour les enfants la possibilité d’apprendre à se faire confiance, le droit à s’exprimer, à créer et à sortir des sentiers battus au moyen d’une pédagogie faisant en sorte que chacun d’eux / d’elles puisse être très régulièrement initiateur, réalisateur et gestionnaire de ses propres projets entrepreneuriaux.L’école toute entière se développerait selon les principes sous-jacents à A.R.T.  De même les éducateurs, parents et partenaires partageraient cette vision pédagogique et contribueraient à ce que les élèves fassent, souvent, de tels apprentissages globaux. Cette école A.R.T. permettrait même de s’entreprendre, d’entreprendre et d’innover pour carrément faire «apprendre».

Cette école, c’était l’École Cœur-Vaillant.  L’École Cœur-Vaillant a réinventé l’école, SA MANIÈRE DE PENSER, DE FAIRE ET DE S’ORGANISER. Elle est devenue la 1re École communautaire entrepreneuriale consciente (ECEC) au Québec et dans le monde. Une école A.R.T. qui, en 1999, constituait un milieu d’enseignement «à problème» aux yeux des dirigeants de sa commission scolaire, à éviter selon de nombreux parents et éducateurs (enseignants).  Cette école qui ne faisait l’envie de personne est devenue en quelques années un modèle-exemple cité par les gouvernements du Québec, du Nouveau-Brunswick, du Maroc, de la Belgique, du Bénin et par de nombreuses personnes, organismes et entrepreneurs d’ici et d’ailleurs.

Cette école est née de l’ingéniosité, de la passion et de l’intense conviction d’un homme, Rino Levesque (son directeur : 1999-2007) et d’une équipe école-communauté enthousiaste et déterminée. Leur lutte : éliminer le gaspillage éhonté du potentiel de nos enfants dans nos écoles en  ravivant leur flamme, galvanisant leur curiosité, faisant surgir leurs passions et déclenchant en eux le sens naturel d’entrepreneur inventif. Cette école est devenue une inspiration et un modèle à suivre pour de nombreux éducateurs et citoyens engagés envers l’idée d’une éducation entrepreneuriale consciente au bénéfice de nos enfants (quel que soit leur âge) au Québec, au Canada et dans le monde.

L’École communautaire entrepreneuriale consciente est une École qui demande à ce qu’on l’écrive avec un «E» majuscule, parce qu’elle fait voir grand, fait découvrir aux enfants leur potentiel, leurs forces et leurs passions.  Elle formate au dépassement de soi et engendre un nouvel ADN, celui de l’entrepreneur de soi. Ainsi, naît progressivement durant tout le parcours scolaire (maternelle à la fin du secondaire) un jeune entrepreneur éthique et socialement responsable déterminé à réussir. Chacun d’eux et chacune d’elles devenant une véritable valeur ajoutée à la société, contribuant à faire apparaître une prospérité plus équitable et davantage de justice sociale. Un entrepreneur conscient donc au service de son succès, de celui des autres et œuvrant à un avenir et à une économie viables.

L’ECEC fut créée pour littéralement changer le monde, à l’école, dans les classes, un jeune à la fois…, puis dans les communautés – ici celles des écoles, des régions et des nations. Mobiliser en changeant les regards, motiver et contrer le décrochage, s’engager pour faire réussir «plus haut, plus loin, plus fort» (devise olympique), et innover pour que surgisse une école qui génère des « sourires », tel est le processus transformationnel mis en place dans l’ECEC.  Cette école révolutionne les manières d’apprendre, par l’idée même d’entreprendre pour apprendre et d’apprendre à entreprendre. Et, pour y parvenir, l’école elle-même s’entreprend et innove afin d’éduquer et de former autrement, voire à contre sens… En particulier au moyen d’un partenariat synergique mettant à profit les compétences et les expériences naturellement présentes dans son environnement de vie socio-économique (= une participation organisée des parents, grands-parents, organismes / groupes et entrepreneurs à un projet éducatif voué au développement d’une culture de l’entrepreneuriat conscient).

Aujourd’hui par le truchement de l’Organisation internationale des écoles communautaires entrepreneuriales conscientes (l’OIECEC), cette idée québécoise prend son envol et se  transporte dans des écoles de pays situés sur trois continents. Le courage, l’audace et les stratégies de ses fondateurs la propulsent avec force toujours plus loin ailleurs dans l’espace international. Voir www.oiecec.org

L’École communautaire entrepreneuriale consciente (ECEC)  incarne l’idée même de la renaissance éducative au carré voire au CUBE…, une école de rêve que l’on devinait très loin quelque part dans le futur et qui est aujourd’hui une réalité!

 

OIECEC Monde

Jean-Sébastien Reid & Patrick Piérard

 


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